Factory Records

Auteur : DiverciTEAM

"Dans la vie il y en a qui sont nés pour faire de l'argent, d'autres pour faire l'histoire". Anthony H. Wilson.

 Factory Records fondé en 1978 était clairement dans la seconde catégorie. Suivant au pied de la lettre les principes du "do it yourself", le label a façonné un son, une image bien définie tout au long de ses quatorze années d'existence. Factory Records tient son nom non pas de la Factory d' Andy Warhol mais plutôt pour prendre le contre pied d'un panneau indiquant "Factory Closed".

Fondé par le regretté Tony Wilson et son compère Alan Erasmus, le label, grâce à une créativité sans faille, a œuvré pour la musique ainsi que pour leur ville d'origine. Manchester une ville en déclin économique mais trouve sa renommé grâce à la vitalité de sa scène musicale lors des années 80. Hormis les groupes de Factory, on peut citer les Smiths ou bien les Stone Roses.

Avec dans son catalogue des groupes comme Joy Division, New Order, Happy Mondays, Cabaret Volaire. Épaulé par l'ingénieur du son Martin Hannett inventeur du son Joy Division et du génialissime Peter Saville pour l'image,  Factory Records a laissé une large emprunte indéniable dans le paysage musicale britannique.

Tout était sérié chez Factory, les plus célèbre sont FAC 1 l'affiche de la première soirée Factory Records, FAC 51 le numéro attribué à leur célèbre club l'Haçienda et le dernier étant le cercueil de Tony Wilson FAC 501.

Tout au long, de son histoire, Factory Records gagna énormément d'argent grâce notamment au vente rapportée par New Order ou les Happy Mondays, de l'argent gaspillé essentiellement dans l'Haçienda, la mythique boite de Manchester gérée d'un façon désastreuse. Punk un jour, punk toujours. Le label fonctionnait plutôt comme une coopérative et ou une bonne poigne de main valait contrat. Factory, l'Hacienda  et Manchester étaient à la fin des années quatre vingt, l'épicentre du monde musical reconnu à travers le mouvement "Madchester".

A vouloir voler trop prés du soleil, Factory Records implose de l’intérieur par la faute de dépenses trop excessive d'enregistrement de ses deux locomotives, New Order et Happy Mondays. Malgré quelques tentatives pour relancer le label, Factory Records ferme ses portes en 1992 suivi un peu plus tard par l'Haçienda. La plupart du catalogue sera racheté par London Records. Fin d'une époque ou l'imagination avait plus d'importance que l'argent.


In this capsule

Related tags